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La partie française, appelée le Pays Basque Nord (Iparralde) comprend le Labourd, la Basse-Navarre et la Soule (avec leurs capitales respectives Bayonne, Saint-Jean-Pied-de-Port et Mauléon).
La partie espagnole, appelée le Pays Basque Sud (Hegoalde), comprend la Biscaye, l'Alava, le Guipuskoa et la Navarre (avec leurs capitales respectives Bilbao, Vitoria-Gasteiz, San Sebastián et Pamplona).
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En effet, au moment où tant de régions du monde sont confrontées à des situations le plus souvent catastrophiques (chaleur, sécheresse, incendies, pénurie d'eau), le Pays Basque fait vraiment figure de privilégié.
Il n'y fait jamais très froid en hiver (pas plus d'une douzaine de gelées matinales par an) et jamais très chaud en été (très rarement plus de 30°C). Il y a deux grandes raisons à cela: l'océan Atlantique et les vents.
L'océan Atlantique, grâce à l'effet du courant Gulf Stream, modère les températures (pas de rigueur hivernale ni de canicule estivale). L'impact des vents est également prépondérant. Ceux en provenance du Sud de l'Espagne amènent de la chaleur. Ceux orientés d'Ouest en Est, amènent des précipitations abondantes (souvent sous forme d'orages) qui participent également à la modération des températures et donnent une végétation riche et verte tout au long de l'année ...
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Il y a encore cet extraordinaire potentiel de randonnées à travers tout le Pays Basque, très certainement ce que j'apprécie le plus. Quel bonheur en effet que de parcourir, entourés d'amis, tant de sentiers tous différents !
L'occasion d'arpenter de magnifiques collines verdoyantes, avec leurs troupeaux d'animaux domestiques en liberté: ânes, chèvres, moutons, chevaux (avec parfois le spectacle émouvant d'une jument allaitant son poulain).
L’occasion ensuite de découvrir les sommets mythiques du Pays Basque (Ursuya, Baigura, Artzamendi, Iparla, Autza, La Rhune, Jaizkibel, Alkurruntz et Jara). L'occasion encore d'observer la nature et ses modifications selon les saisons (diversité des couleurs et des senteurs) et de connaître la faune, la flore et la biodiversité des zones traversées ...
Avec la possibilité, durant la belle saison, d'organiser des journées du genre: Randonnée jusque vers 14:00 - Déjeuner particulièrement convivial dans une Venta en Espagne jusque vers 16:00 - Plage avec la possibilité de défier les rouleaux de l'océan ou tout simplement de lézarder sur le sable chaud. Bref, que du bonheur !!!
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Il y a enfin cette fascination pour les Chants Basques, l'une des composantes essentielles de la Culture Basque. Pour bien saisir tout le sens de ces mots, il suffit de se reporter à cet excellent article consacré au Chant Basque et dans lequel on peut lire ce qui suit:
' ... Elles sont belles les voix charismatiques des chœurs d’hommes basques. Leur intensité vous prend aux tripes. Leur puissance vous transporte au cœur des fêtes de villages, sur les sentiers de contrebande, dans les tempêtes en mer, sur les navires des corsaires, dans l’intimité de la vie des Basques. Les Basques d’ici et ceux de la diaspora.
Quand les voix graves des hommes d’Errobi Kanta se mettent à fredonner, c’est tout leur être qui vibre, en hommage à leur pays et aux hommes qui l’ont construit. En hommage à leur terre.
Une chair de poule qui se transmet depuis le Moyen-Age, comme un écho à travers les siècles, qui résonne là où les hommes sont invités à chanter : dans l’intimité de leur peña, sur les galeries des églises, dans les vignobles d’Irouléguy, dans les gradins des arènes, à l’autre bout du monde parfois.
Chœurs intenses aux voix puissantes, les messagers de la Culture Basque rendent honneur aux textes imaginés par les compositeurs basques depuis le 12ème siècle. Imaginés pour être chantés à capella et en euskara. Question de force, de sensibilité, d’émotions. En costume, en tenue de berger, au son de l’accordéon et de la flûte, accompagnés des vibrations d’un tambour ...'
Dans la colonne de gauche de ce Blog, se trouve un petit échantillon de ces extraordinaires Chants Basques (il m'arrive de les écouter en boucle pendant des heures). Tous reflètent l'âme basque, dans sa plus profonde expression (3).
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Pour mettre davantage en lumière tout ce qui touche au Pays Basque d'aujourd'hui, voici trois excellentes petites vidéos trouvées sur Internet (tous mes compliments et remerciements à leurs auteurs):
- La première offre un petit vol au dessus du Pays Basque français:
- La deuxième permet de réaliser un petit parcours à travers trois des quatre capitales du Pays Basque espagnol: Bilbao (Vizcaya), San Sebastián (Guiposcoa) et Vitoria-Gasteiz (Alava)
- La troisième donne une perspective de Pamplona (Navarra), quatrième capitale du Pays Basque espagnol
Voilà donc concernant les quatre raisons (en réalité il y en bien d'autres) qui m'ont conduit à jeter l'ancre, probablement définitivement, dans le Pays Basque tel qu'on le connait aujourd'hui.
Mais il y a aussi le Pays Basque d'antan avec son histoire, sa culture, son économie, ses traditions et ses légendes. Pour tout savoir (ou presque) sur le sujet concerné, je vous recommande chaudement la remarquable documentation disponible sur Internet sous le nom de "Euskal Herria Lehen/Pays Basque D'antan".
Son auteur (à qui je renouvelle tous mes compliments) est un enfant d'Euskadi (Basque de naissance). Véritable collectionneur dans l'âme, il est parvenu, au cours des années, à réunir des dizaines de milliers de cartes postales sur le Pays Basque, couvrant une très longue période allant de de 1800 à 1980 environ.
Cette riche collection est accessible (Internet) sous trois formes distinctes mais complémentaires: une Page Facebook, un Blog et une série de Vidéos (130 en tout).
Les différentes photos présentées, souvent beaucoup plus explicites qu'un long texte, témoignent de la richesse du Pays Basque des siècles passés. Elles relatent, parfois de façon émouvante, le quotidien du peuple basque alors essentiellement constitué de paysans, de bergers et de pêcheurs ...
Je vous encourage à vous plonger dans tout cela et, mieux encore, à vous y abonner (gratuitement).
Voilà concernant ce beau Pays Basque, qui laisse rarement indifférent et qui mérite le détour au moins une fois dans une vie ...
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(1) : Ces sept provinces sont regroupées en trois entités politiques distinctes:
- La première, en France, est la Communauté Pays Basque (Euskal Hirigune Elkargoa); elle regroupe les trois provinces du Pays Basque Nord et à pour capitale Bayonne.
- La deuxième, en Espagne, est la Communauté Autonome du Pays Basque (Euskal Autonomia Erkidegoa); sa capitale est Vitoria-Gasteiz et elle regroupe les trois provinces de Biscaye, Alava et Guipuscoa
- La troisième, également en Espagne, est la Communauté Forale de Navarre (Nafarroako Foru Komunitatea); elle correspond à la province de Navarre et a pour capitale Pamplona.
(2) : Le rouge foncé, appelé aussi "rouge basque" ou encore "rouge sang", est l'une des caractéristiques du Pays Basque depuis toujours. D'antan en effet, le sang de bœuf y était utilisé comme enduit sur le bois des maisons (portes, volets, colombages) afin de préserver le tout de l’humidité et des insectes.
(3) : En effet, beaucoup de ces chants font référence à des événements qui, depuis le Moyen-Age, ont marqué le peuple basque. Certains évoquent ces pêcheurs basques qui partaient pour plusieurs mois, à l'autre bout du monde, pour pêcher le thon ou chasser la baleine. D'autres décrivent la grande tradition des familles de la campagne basque. Au sein de celles-ci, c'est toujours le fils aîné (ou la fille) qui, le moment venu, devait prendre la suite des parents (avec l'obligation morale de s'occuper d'eux). Les autres frères et sœurs n'avaient alors d'autre choix que d'aller tenter leur chance ailleurs. C'est ce qui explique la présence de très nombreux Basques à travers le monde entier (Argentine, Uruguay, USA, etc.), où ils étaient souvent partis comme simples bergers. Mais chacun de ces émigrants partait avec, gravé dans le cœur, l'espoir de revenir finir ses jours sur son sol natal.
Ces chants, devenus traditionnels, accompagnent la plupart des repas de fêtes ou de famille. Grâce à la transmission orale, ils continuent à traverser les âges, de génération en génération ...
(3) : En effet, beaucoup de ces chants font référence à des événements qui, depuis le Moyen-Age, ont marqué le peuple basque. Certains évoquent ces pêcheurs basques qui partaient pour plusieurs mois, à l'autre bout du monde, pour pêcher le thon ou chasser la baleine. D'autres décrivent la grande tradition des familles de la campagne basque. Au sein de celles-ci, c'est toujours le fils aîné (ou la fille) qui, le moment venu, devait prendre la suite des parents (avec l'obligation morale de s'occuper d'eux). Les autres frères et sœurs n'avaient alors d'autre choix que d'aller tenter leur chance ailleurs. C'est ce qui explique la présence de très nombreux Basques à travers le monde entier (Argentine, Uruguay, USA, etc.), où ils étaient souvent partis comme simples bergers. Mais chacun de ces émigrants partait avec, gravé dans le cœur, l'espoir de revenir finir ses jours sur son sol natal.
Ces chants, devenus traditionnels, accompagnent la plupart des repas de fêtes ou de famille. Grâce à la transmission orale, ils continuent à traverser les âges, de génération en génération ...